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L’escargot géant africain : qu’est-ce que c’est ?

Vous avez peut-être croisé son nom en lisant un article insolite, ou vu passer une vidéo virale où un escargot aussi long qu’une brosse à cheveux se balade nonchalamment sur un bras humain. Oui, l’escargot géant africain intrigue, fascine… parfois dégoûte un peu, mais il mérite qu’on s’y attarde.

Un escargot… vraiment géant ? 🧐

Absolument. Imaginez une coquille qui atteint jusqu’à 20 cm de long, et un poids pouvant dépasser 300 grammes. C’est un peu comme croiser un croissant avec un savon de Marseille, le tout rampant lentement sur une feuille de laitue. Ce mollusque XXL, qu’on appelle aussi Achatina fulica, est originaire des zones tropicales d’Afrique de l’Est, notamment le Kenya et la Tanzanie.

On le trouve aujourd’hui dans plus de 40 pays, souvent invasif, parfois élevé comme animal de compagnie. Oui, certains l’adorent. D’autres le redoutent. Et vous ? Attendez la suite.

⚠️ Infos essentielles à connaître

Nom scientifiqueAchatina fulica
OrigineAfrique de l’Est
Taille adulteJusqu’à 20 cm
PoidsEnviron 300 g
Durée de vie5 à 10 ans
StatutEspèce invasive
Risque pour l’hommePort potentiel de parasites

Pourquoi on en parle autant ?

Parce qu’il ne passe pas inaperçu ! L’escargot géant africain est devenu célèbre pour deux raisons majeures :

🌱 Il dévore tout sur son passage

En liberté, il mange plus de 500 types de plantes. Autant dire que pour l’agriculture, c’est un cauchemar sur pattes… ou plutôt sur ventouse. Il s’attaque aussi au plâtre des murs pour capter du calcium. On a vu son invasion coûter des millions de dollars à la Floride en 2021, obligeant les autorités à lancer une opération d’éradication digne d’un film de science-fiction.

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🧫 Il peut transmettre des parasites

L’animal peut héberger un ver appelé Angiostrongylus cantonensis, responsable de la méningite éosinophile, une maladie rare mais sérieuse. Cela ne veut pas dire qu’il est automatiquement dangereux, mais il faut éviter de le toucher à mains nues, et surtout ne jamais le consommer cru (vous seriez surpris de savoir que certains essaient…).

Peut-on l’adopter comme animal de compagnie ?

C’est là que ça devient inattendu : oui, certains passionnés le font. Avec sa lenteur paisible et son look préhistorique, il peut devenir une présence zen dans un terrarium. On le nourrit de fruits, de légumes, de calcium… et il peut vivre plusieurs années.

Mais attention, dans plusieurs pays, sa possession est interdite ou strictement réglementée (notamment aux États-Unis). Il faut donc se renseigner avant tout achat, et éviter les adoptions « coup de cœur ».

Où peut-on le voir en voyage ?

  • En Tanzanie ou en Ouganda, notamment pendant la saison humide, ils sortent de leur cachette dès la tombée de la nuit.
  • Sur certains marchés d’Afrique de l’Ouest, l’escargot géant est cuisiné, vendu, parfois considéré comme un met aphrodisiaque ou médicinal.
  • Dans des parcs zoologiques ou terrariums en Europe, où il est présenté à des fins pédagogiques.

Notre conseil : si vous le croisez lors d’un voyage, observez-le, prenez une photo, mais évitez les manipulations inutiles. Il vaut mieux admirer sans interférer.

En résumé : faut-il s’en méfier ou s’en émerveiller ?

Un peu des deux. L’escargot géant africain, c’est un concentré de nature exotique, une curiosité biologique fascinante… mais qui doit être abordée avec prudence. Il incarne à la fois la beauté de la biodiversité et les conséquences des espèces invasives.

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✅ Retenons l’essentiel

  • Impressionnant, mais pas inoffensif
  • Invasif, donc interdit dans certains pays
  • Fascinant à observer, mais à manipuler avec précaution
  • Possible animal de compagnie, avec beaucoup de conditions

Guillaume

Je suis Guillaume, chef cuisinier depuis 2005 et passionné par tout ce qui touche à l’art de vivre. À travers ce blog, je partage avec vous mes recettes, mes inspirations culinaires, ainsi que mes idées pour embellir la maison et le jardin, sans oublier mes découvertes de voyage. J’aime transmettre, expérimenter et éveiller les sens, que ce soit derrière les fourneaux ou au détour d’un sentier.